En matière de stratégie urbaine pour l’aménagement du territoire, la politique étatique des villes nouvelles des années 60 a laissé la place, à Toulouse comme ailleurs, à l’aménagement de macro-lots d’initiatives métropolitaines. Conceptuellement moins ambitieux, que feu Toulouse Mirail, écrit d’une seule main par Candilis, le développement urbain de notre ville se concentre aujourd’hui sur des aménagements couvrant des îlots de grande échelle contrôlés par la collectivité. Qu’en sera-t-il de cette ‘’ville en morceaux’’ selon l’expression de Jacques Lucan ?…

En matière de stratégie urbaine pour l’aménagement du territoire, la politique étatique des villes nouvelles des années 60 a laissé la place, à Toulouse comme ailleurs, à l’aménagement de macro-lots d’initiatives métropolitaines.
Conceptuellement moins ambitieux, que feu Toulouse Mirail, écrit d’une seule main par Candilis, le développement urbain de notre ville se concentre aujourd’hui sur des aménagements couvrant des îlots de grande échelle contrôlés par la collectivité.
Qu’en sera-t-il de cette ‘’ville en morceaux’’ selon l’expression de Jacques Lucan ?
Quel sera l’impact sur la forme urbaine de l’addition d’îlots autarciques où l’échelle parcellaire traditionnelle, synonyme de diversité et d’évolutivité, aura disparu ?
Quelle sera la limite supportable de surcharge des écritures architecturales individuelles ?
Même si le temps d’une réelle évaluation n’est pas encore venu, la visite des sites déjà largement investis d’Andromède et de Monges Croix du Sud (d’échelles et de modes opératoires sensiblement différents) nous éclaire sur ce que sera le paysage urbain de demain.

Jacques Munvez, architecte

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