Utopies. Un nom qu’on voudrait presque verbe. Les utopies donnent à voir, pour demain, ce qui n’est pas là aujourd’hui. Ce sont des tentatives de rééquilibrage. Penser l’utopie, c’est faire le constat aujourd’hui qu’un « mieux » est possible ; ou, à défaut de mieux, qu’un « autre » est possible. L’utopie se pratique. Elle s’expérimente. Elle fait l’épreuve du temps. Elle raconte une histoire, faite d’aspirations communes ou contradictoires. Elle est l’expression concrète d’une succession d’ambitions politiques appliquées sur

Utopies. Un nom qu’on voudrait presque verbe. Les utopies donnent à voir, pour demain, ce qui n’est pas là aujourd’hui. Ce sont des tentatives de rééquilibrage. Penser l’utopie, c’est faire le constat aujourd’hui qu’un « mieux » est possible ; ou, à défaut de mieux, qu’un « autre » est possible. L’utopie se pratique. Elle s’expérimente. Elle fait l’épreuve du temps. Elle raconte une histoire, faite d’aspirations communes ou contradictoires. Elle est l’expression concrète d’une succession d’ambitions politiques appliquées sur le territoire. Elle autorise la critique, parfois même elle l’invite, afin d’en tirer des leçons. Si l’utopie nous permet de regarder en arrière, elle est indispensable comme exercice de projet. L’utopie est à la fois un exercice de formulation et un exercice d’analyse du présent. En faire l’exercice, c’est se positionner comme individu capable – empowered – agissant en responsabilité, au sein du monde. L’utopie se réalise parfois. Malgré la bienveillance qu’on lui prête, l’utopie confrontée au réel s’altère, évolue, guidée par l’imprévisible, le temps qui passe, ou de simples changements d’hypothèses.

Entre vision et réalisation, le Tribunal des Utopies en fait le procès. L’utopie est accusée : les utopies menacent-elles notre bonheur ? Présumons d’abord les architectes, les politiques, les promoteurs, les habitants innocents. Présumons les utopies elles mêmes innocentes.

Appelons à la barre les experts :
— Jacques Prades, économiste,
— Marie Christine Couthenx, architecte,
— Nicolas Golovtchenko, sociologue,
— Loïc Colas, urbaniste et
— Olga Panella, artiste plasticienne.

Ensemble, ils reviennent sur les utopies modernes, les grands ensembles et les villes nouvelles ; l’habitat participatif et leurs participants ; les friches urbaines, le droit d’habiter face au droit d’être.

Premier opus d’une série de publications co-éditées par la Maison de l’Architecture Occitanie-Pyrénées et Building Books, cette publication est la transcription du Tribunal des Utopies qui s’est tenu le 16 Janvier 2020 à l’ENSA Toulouse, coordonné par la MAOP avec Architecture in Vivo.

Coédité avec Building Books
Design Graphique : Pierre Vanni
Auteurs : Jacques Prades, Marie Christine Couthenx, Nicolas Golovtchenko, Loïc Colas, Olga Panella

Livre souple
format 11x15 cm
120 pages
17 images monochromes
Français
10 euros

ISBN 978-2-492680-00-7

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